Pourquoi vous devriez investir en marketing en 2023 ?

Pourquoi vous devriez investir en marketing en 2023 ?

29 juin 2023 Non classé 0

2023, c’est incontestablement le pompon sur la Garonne, après deux années de crise Covid, l’augmentation de coûts des matières premières, des énergies, l’inflation du coût de la vie, les attentes sociétales et environnementales.

Dans ce contexte, de nombreuses entreprises appliquent déjà des mesures de travail à temps partiel ou du chômage.

Les crises passées nous ont prouvées que les collaborateurs des services supports sont souvent les premiers à être touchés par ces mesures. Et pourtant, investir dans les bons outils n’a jamais été aussi urgent.

Vous itérez, vous investissez dans de nouveaux segments de clientèle.

Vous avez revu vos process pour être plus efficace.

Vous devez transformer l’essai en 2023.

Le service commercial a besoin de soutien pour vendre.

Lors de mon passage à DIG RADIO j’ai eu l’occasion de partager ma vision du marketing, comme jamais.

Retrouvez le contenu de l’interview juste après :

Pour les entreprises, communiquer rester un défi crucial.
Se faire entendre, se faire connaître, se faire remarquer, sortir du flow, de la masse d’informations qui nous arrivent chaque jour, n’est pas si simple.

Et pourtant, sans communication, même si le produit est de qualité, il y a peu de chance d’être visible si personne ne sait que l’offre existe.

Enjeux, positionnement, réputation comment et pourquoi la communication et le marketing s’inscrivent au cœur de nos influences ?

L’interview commence comme çà :

Intro :

Stéphanie Necca : Si tu étais une solution, quelle solution serais-tu ?

Marine Bony : Je serai un outil pour me téléporter parce que j’adore voyager. Je pense que voyager forge la tolérance. Si dans la vie on ne connaît pas l’autre, on le juge. Le fait de voyager m’a beaucoup ouvert les yeux sur :

  • la chance qu’on a de vivre en France,
  • d’avoir les moyens et les outils autour de nous.

Donc téléporter pour voyager un maximum et forger la tolérance.

Stéphanie Necca : Et cette idée d’ouverture, quelle place elle a selon toi dans la communication, dans le marketing en général quand on est une entreprise ?

Marine Bony : J’ai principalement évolué dans le secteur de l’agriculture. Je peux assez facilement dire que les gens qui ne connaissent pas les domaines d’activité dans lesquels les entreprises évoluent font que l’on porte un jugement assez critique, relayé par les médias. Le fait de s’ouvrir à la connaissance des entreprises, de leur domaine d’activité, de leur niveau de technicité et ce qu’ils font à l’intérieur, permet justement cette meilleure connaissance. En 2023, on peut parler du grand sujet du recrutement.

Marketing & Communication : c’est la même chose ?

Stéphanie Necca : C’est quoi ta définition du marketing et/ou de la communication? Je dis et/ou parce que ça peut dépendre de comment tu te positionnes.

Marine Bony : Je suis une puriste donc je fais la différence entre les 2. Le marketing c’est tous les outils et c’est toutes les techniques qui te permettent de faire le lien entre ta stratégie commerciale et les outils de communication que tu utilises. L’objectif du marketing si c’est pas de servir une performance commerciale, une notoriété, une visibilité, ça sert à rien !

Stéphanie Necca : Ça reste un outil !

Marine Bony : Ça reste des outils pour faire joli. Alors oui, une image de marque très forte, c’est très
important, mais finalement, si les entreprises ne font pas de performance commerciale, elles crèvent.

Stéphanie Necca : Et ta définition de communiquer du coup ?

Marine Bony : Communiquer c’est tout ce qui c’est tout ce qui permet justement de relayer ta
stratégie commerciale auprès de ta cible et donc tu utilises les outils et les moyens qui permettent de toucher ton public cible, ton client, ton client idéal.

Stéphanie Necca : Pourquoi selon toi, c’est compliqué de communiquer parce qu’on prend pas assez le temps de se connaître, d’aller à notre rencontre? Parce qu’on sait pas où on veut aller ? C’est quoi selon toi, qu’est-ce que tu observes dans ton quotidien d’entrepreneuse ?

Marine Bony : On a beaucoup axé, et merci le COVID, les outils de communication sur le digital et les entreprises ont presque oublié que le terrain, la rencontre avec les clients, les salons et tous les outils classiques, médias ou hors médias, quand on se serre la main, ces outils-là, continuent d’exister.
Donc, on est face, à la fois à une méconnaissance sur le digital parce qu’effectivement ces outils là ils existent, ils sont super puissants, ils sont super performants et ils ont fait évoluer les codes et d’autre part aux outils classiques. Ils ne sont pas à mettre en opposition, au contraire.
Typiquement, lorsqu’on parle de prospection, on peut parler aussi de la digitalisation du commerce et puis, d’autre part c’est vrai qu’on a oublié qu’on pouvait revenir aussi à l’essentiel, à la convivialité, au terrain, à la rencontre client.
En 2023, ce qui m’inquiète, c’est que les entreprises sont en train de beaucoup s’orienter sur leur image de marque. On est en train de sauver les meubles parce les entreprises souffrent économiquement.
Moi, ça me pose pas de problème si on communique sur son image de marque parce qu’il faut recruter pour éviter que l’entreprise elle crève de l’intérieur.
Ce qui me pose problème c’est quand on est en train de faire de l’image juste pour sauver les meubles. Tu vois en mode curatif, plus qu’avec une vraie stratégie, pour se dire on existera demain encore.

Stéphanie Necca : Parce qu’elles ont peur ? Le marché fait peur ?

Marine Bony : Je pense qu’il y a différents sujets. Les clients, les consommateurs, évoluent en permanence. Si tu fais pas de marketing, si t’as pas une stratégie marketing qui est forte, tu ne sais pas écouter les clients, tu ne sais pas ce qu’ils ont, ce dont ils ont envie. Tu ne sais pas comment ils continuent d’évoluer dans leurs pratiques, dans leurs outils. Tu ne connais plus leurs pairs, tu connais plus leurs objections. Donc finalement, tu t’éloignes d’eux et tu continues à leur servir avec tes outils de communication la même soupe que celle que tu utilises depuis plusieurs années.

Stéphanie Necca : En fait, ça met en exergue quelques points, celui déjà de l’écoute client. Comment est ce qu’on écoute nos clients ? Est ce qu’on les écoute déjà ? Peut-être première question et derrière ça c’est l’idée de prospecter versus fidéliser. Est ce qu’on prospecte pour prospecter, et on y va et puis on prend un nouveau client et finalement, une fois que c’est un nouveau, ça devient un ancien, mais on s’en occupe pas donc finalement il n’est même plus client.
Ca t’évoque quoi cette idée d’écoute client, d’expérience client ? Et peut-être derrière ça, la fidélisation.

Marine Bony : Plein de choses ! D’abord, la problématique de l’expérience client. La plupart du temps, les entreprises n’ont pas appris à faire de l’écoute client et en fait, on est vraiment dans cette démarche d’il faut vendre, il faut vendre. Toujours plus, à plus de clients, etc.
Sauf que finalement, on peut créer une vraie expérience client, continuer à fidéliser ses clients parce que justement, on fait du marketing en interne et une des forces du marketing, c’est de pouvoir aussi créer de l’innovation entre les services à l’intérieur même de l’entreprise.
T’es pas obligé de créer un produit toutes les tous les 2 ans ou tous les ans pour continuer à aller chercher des nouveaux clients, des nouveaux marchés ou leur permettre de d’avoir une expérience incroyable. Tu peux aussi itérer ce que t’as déjà en interne et c’est déjà très fort.

Stéphanie Necca : Et c’est déjà de l’innovation, c’est déjà une façon d’innover.

Marine Bony : Exactement !

Stéphanie Necca : Est ce qu’on peut dire qu’on innove quand on est face à une limite seulement,
ou alors ou donc du coup ça voudrait dire qu’il faut quelque part ? Se dire Allez hop, on va
quand même essayer d’aller voir et de trouver d’autres façons de faire ?

Marine Bony : J’aimerais te répondre Stéphanie, que toutes les entreprises ont des stratégies d’innovation et ça serait l’idéal d’ailleurs de se dire que tout le monde pilote parfaitement ce genre de sujet. Mon expérience de ces 10 dernières années en dans le salariat, dans des services marketing et communication me laissent penser que l’air de rien, t’arrives au marketing parce que t’as plus le choix.
C’est tellement devenu une charge, une dépense et c’est toujours perçu comme ça.
Chez le commun des mortels, pour la plupart des dirigeants d’entreprises, on a on a fait un salon : ça nous a coûté combien ? Mais ça nous a rapporté combien ?

Stéphanie Necca : Parce qu’on ne sait pas dire exactement ce que ça nous rapporte exactement.

Marine Bony : Et tout ça pourquoi? Parce qu’en fait au départ, on s’est pas donnés des objectifs. On
s’est pas dit : ok, on y va. Pourquoi on va faire ça ? Pourquoi ? On cherche à toucher qui ? Est-ce qu’on a regardé les clients sur le salon ? Est-ce qu’on les a bien regardés ? Qu’est-ce qu’ils regardent ? Où est-ce qu’ils s’arrêtent ? Tu vois, c’est ça en fait la problématique.

Stéphanie Necca : Alors qu’en réalité, écouter le client, comprendre son besoin, son attente, peut être qu’il y a quand même une vraie clé là. Parce que si on percute son besoin, on va devenir indispensable pour lui, puisqu’on répond à quelque chose qui est vital quelque part.

Marine Bony : Exactement. En fait, t’es toujours très à l’affût, de chacun de ces nouveaux besoins. Tu captes les marchés émergents par rapport à ton produit. Avec l’écoute client, et les outils que tu as mis en place, tu pourrais servir ce même produit ou ce même service à d’autres personnes ou à d’autres gens qui ont un autre besoin.

Stéphanie Necca : Dans ta vision, je sais que parfois c’est même toi qui utilise ce terme là. L’idée de d’avoir un discours peut-être clivant parfois, ou en tout cas, d’aller oser ne pas dire la même chose que les autres. Ça peut attirer les foudres et en même temps, ça peut permettre d’aller le plus possible vers soi, avec justesse puisque on est tous différents et on a tous des particularités, des singularités différentes,. Ca t’évoque quoi cette idée-là d’aller à fond vers qui l’on est finalement, quitte à décevoir ou à agacer, peut-être ?

Marine Bony : Hier après-midi, j’animais un live sur LinkedIn sur : comment se différencier avec sa com et un budget très limité. La problématique c’est que l’air de rien si tu veux te différencier parce qu’on est
quasiment dans tous les secteurs d’activité, sur des marchés qui sont ultra cannibalisés où ta technique, ton service, il y a déjà 10, 100 ou 1000 concurrents quand tu t’installes.
Si tu n’affirmes pas, par le biais de ta personnalité, de tes compétences et de ton expertise qui, tu es, qui ton entreprise est, finalement, t’es pas clivant. Tu sers une soupe que tout le monde a déjà servi, t’es trop généraliste et finalement t’attires pas les gens avec qui toi aussi tu veux travailler.

Marketing & Authenticité

Stéphanie Necca : On entend bien l’idée de la place de l’authenticité à travers tout ça. Etre authentique, avec soi-même et avec ce qui est juste pour nous.

Marine Bony : On est en train d’évoluer vers ça. Tu sais, les politiques RSE des entreprises, la QVT, .. tout ce qu’on peut dire autour du marketing, des RH, qui a un sujet aussi fort d’actualité, fait qu’on a constaté que le turnover des entreprises en recrutement est aussi dû au fait qu’il y a un écart fort de perception entre ce que tu m’as vendu à l’entretien d’embauche, ou ce que j’ai vu de toi sur ton site, sur tes réseaux
sociaux, versus comment ça vit de l’intérieur.
Cette quête de l’authenticité, elle est automatique, elle est presque obligatoire en 2023 parce que les entreprises, soit elles vont crever de l’Intérieur parce qu’il y aura plus les compétences à recruter demain. Soit elles vont crever de l’extérieur parce qu’y a pas de stratégie mise en place pour écouter les clients et pour aller à la recherche de nouveaux marchés.

Stéphanie Necca : C’est l’idée d’être congruent entre ce que ce sur quoi on communique et qui on est
vraiment, et comment on fait le lien entre les 2. On peut pas inventer quelque chose que l’on n’est pas, ou en tout cas ça marche pas très longtemps.

Marine Bony : Si on parle de secteur sensible, qui peut faire discuter les gens, je pense que c’est OK aussi de dire, nous, on a une entreprise qui cherche la performance, on est une entreprise qui charge le challenge, et attirer des gens de n’importe quel âge avec les mêmes valeurs.

Stéphanie Necca : À partir du moment où tu l’assumes c’est ok.

Marine Bony : Exactement. Et plutôt que d’essayer de dire on est écologique, on prend soin des
salariés parce que c’est d’actualité : tu vas aussi attirer des gens qui sont là-dedans. On est 7 ou 8 milliards sur terre. Heureusement, on cherche pas tous la même chose !

Le message à retenir

Stéphanie Necca : Avant qu’on passe à notre portrait chinois Marine, je voudrais te poser une dernière question. Si tu avais un message à faire passer, qui est ce que tu aimerais qu’on retienne ?

Marine Bony : J’aimerais simplement dire aux entreprises qui nous écoutent qu’essayer de mettre des petits pansements et de faire du curatif au quotidien, c’est pas la bonne stratégie pour vivre demain. Il faut vraiment se positionner et se poser la question : comment faire pour vivre beaucoup plus longtemps.

Donc, posez-vous la question : est-ce que vous écoutez vos clients ? Comment vous pouvez faire mieux à l’intérieur même de votre boîte? Et bienvenue chez Kanmême, si vous le souhaitez.

Mon portrait chinois

Stéphanie Necca : On passe au portrait chinois. Marine, si tu étais, un outil marketing. Je sais qu’il en existe peut-être dizaines et des dizaines, mais si tu devais en choisir, un ?

Marine Bony : Je serais une CRM (Customer Relationship Management). C’est un outil qui permet de gérer les relations avec ses clients et ses clients potentiels. C’est un outil que tous les marketeurs rêvent d’avoir pour fiabiliser la relation client et extraire les données à jour du commerce. Il y a plein d’entreprises qui travaillent encore en 2023 (et c’est ok), avec des Tableurs Excel, mais vraiment la CRM c’est le graal.

Stéphanie Necca : En marketing si tu étais une rencontre.

Marine Bony : Alors cette question, Stéphanie, quand je l’ai préparée, elle m’a posé un vrai problème
parce que moi je suis droguée aux rencontres. Je n’ai pas pu en choisir une.

Stéphanie Necca : Si tu étais un besoin ?

Marine Bony : Le challenge. Le challenge c’est un, c’est tous les gens qui me connaissent ou qui me suivent sur les réseaux sociaux savent que, je suis nourri aux défis. Faut pas me lancer un défi : j’ai trop envie de le faire.

Stéphanie Necca : Si tu étais un talent ?

Marine Bony : Le chant. En 2020, j’avais jamais touché un micro de ma vie, je n’étais jamais monté sur une scène. A cause de ce besoin de challenge, mes copines, pour mes 30 ans m’ont offert des cours de chant dans un studio et j’ai commencé à chanter. L’année dernière, j’ai fait la fête de la musique de Chemillé, de Cholet. Cette année, c’est reparti pour un tour et du coup, je m’éclate.

Merci Stéphanie Necca & Guillaume Benoit de DIG Radio pour l’accueil que vous m’avez fait.
Ecouter le podcast : cliquez ici.

Speaker 1 :

  • Bah LinkedIn ou allez les 2, LinkedIn, Marine Bonnie ou quand même KNEME Et puis
    Instagram Marine Underscore la barre du 8 quand même ok,

Speaker 2 :

  • Et on fait une petite, une petite aparté pour évoquer l’idée que tu as mis en place un
    accompagnement que tu as qualifié d’Everest? Là qui vient d’être mis en place et qui permet
    je te laisser conclure là-dessus et qui permet donc aux différentes entreprises d’avoir, euh,
    on va dire un process que tu as mis en place selon ta stratégie pour justement arriver là où
    au sommet.

Speaker 1 :

  • Exactement, c’est exactement ça, c’est les vraies. C’est 12 semaines pour tourner votre
    stratégie marketing vers votre stratégie commerciale et déplacer des montagnes.